« Le Pecten maximus » un produit de saison à Quiberon

Une pêche très encadrée

La pêche à la coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) est particulièrement encadrée. D’octobre à la mi-mai, les différentes zones de pêche réparties sur un littoral français allant de la Bretagne jusqu’au Pas-de-Calais sont ouvert de manière échelonnée, afin d’éviter de décimer le célèbre coquillage.

Pendant cette période, seul un petit nombre de bateaux sont autorisés à draguer les fonds sableux pour récolter les bivalvesenfouis. Et encore, uniquement pendant quelques heures ou quelques jours chaque semaine, en fonction des quotas autorisés pour chaque navire détenteur d’une licence.

Jusqu’au 14 mai

La pêche de la coquille Saint-Jacques ouverte le 16 octobre dans le Morbihan et fermera au plus tard le 14 mai. De Groix à Belle-Île en passant par la baie de Quiberon, 21 zones de pêche ont été définies. Selon les gisements, le nombre de jour de pêche autorisé varie de 3 à 24 jours, et le temps de pêche quotidien de 45 minutes à 8 heures. Vous pouvez consulter le calendrier de pêche en cliquant sur ce lien (ici)

Taper les « crépidules »

Le matin, les coquilliers disposent de quelques heures pour lancer leurs dragues à l’eau. Une vingtaine de bateaux, de la presqu’île, des îles, mais aussi du golfe, se sont répartis sur les deux zones. En moyenne, trois cents à quatre cents kilos du précieux coquillage peuvent être ramenés par bateau.

 De retour à Port-Maria ou à Port- Haliguen, le travail n’est pas fini pour autant. À quai, il faut taper les crépidules et les concrétions de coquillages collées aux saint-jacques. Une fois nettoyées, et mises dans des sacs, les coquilles rejoignent les bassins de la criée pour être totalement dessablées. C’est après une demi-journée et une nuit qu’elles sont prêtes pour la vente de 5 h 30.
Les gourmets la retrouveront fraiche  sur l’étal des poissonniers.

A l’étal (rayon marée ou poissonnerie), la dénomination, le nom scientifique (en latin), le mode de production (capture ou élevage), la zone de capture ou le pays d’élevage sont obligatoires et guident les consommateurs exigeants.

Restons cependant vigilant, car on trouve aussi à l’étal, des « préparations à base de noix de Saint‐Jacques » qui peuvent facilement être confondues avec les noix de Saint-Jacques non préparées. Il s’agit essentiellement de noix auxquelles on a ajouté de l’eau. Dans ce cas, le poissonnier doit faire figurer la liste des ingrédients avec l’indication du pourcentage d’eau ajoutée (10, 15, 20, 30 %), ainsi que la liste des additifs utilisés.
Pour faire son choix en toute connaissance de cause, mieux vaut donc regarder attentivement les étiquettes.

A Quiberon, notre référence reste la   Poissonnerie le Cormoran 

Une p’tite recette

Allez tiens, pour finir, une petite recette, vite faite bien faite…
Dans une coquille vide (les deux côtés), vous mettez trois ou quatre coquilles, des petits légumes hachés fins (carottes, poireaux, oignons…) puis vous fermez avec de la pâte à pain ou à pizza. Vous mettez au four quelques minutes, puis servez. Délicieux, nature, le goût de la mer…

 

 

Publicité

One Reply to “« Le Pecten maximus » un produit de saison à Quiberon”

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :