Langues régionales

Ce vendredi, le Conseil constitutionnel, dont la saisine avait profondément divisé les députés LREM, a censuré partiellement la proposition de loi en faveur des langues régionales votée par surprise au Parlement.

Langues régionales : le Conseil Constitutionnel censure partiellement la proposition de loi
(Le Télégramme)

Si le Conseil constitutionnel a donné son feu vert aux nouvelles dispositions permettant la prise en charge financière par les communes de la scolarisation d’enfants suivant des enseignements de langue régionale, il a, en revanche, censuré l’enseignement immersif de ces langues et l’utilisation de signes diacritiques comme le tilde dans les actes de l’état civil.

« Une vision totalement dépassée »

En ce sens, « c’est une victoire », a-t-il salué. Mais « sur l’immersion, c’est une vision totalement dépassée car on va devoir se passer d’une pédagogie très efficace. Cela met même en insécurité tout un tas d’écoles avec un enseignement en breton, mais aussi en basque, catalan et occitan », a-t-il relevé, en appelant le gouvernement à initier un changement de la Constitution.

Incroyable ! Le conseil constitutionnel censure l’enseignement par immersion et l’usage des signes diacritiques en #languesregionales car contraire à l’article 2. Je réclame en urgence un projet de loi constitutionnel pour modifier cet article.

— Paul Molac (@Paul_Molac) May 21, 2021

C’est deux poids, deux mesures

Concernant les signes diacritiques, « c’est assez incompréhensible : sur la carte d’identité, il va y avoir de l’anglais et c’est autorisé. C’est deux poids, deux mesures », a-t-il dénoncé.

Vote surprise

Le 8 avril, le texte avait été adopté par le Parlement après un vote surprise de l’Assemblée nationale qui avait fait fi des oppositions du gouvernement sur deux mesures essentielles de la proposition de loi : l’instauration de l’enseignement immersif (effectué pour une grande partie du temps scolaire dans une langue autre que la langue dominante) et la création d’un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales.

Une partie du groupe LREM avait voté en faveur de la proposition de loi, qui, au total, avait été adoptée par 247 voix pour, 76 votes contre et 19 abstentions.

Une saisine pilotée par Blanquer ?

Contre le choix du Premier ministre et des groupes majoritaires, la saisine du Conseil constitutionnel à titre individuel, par 61 députés de la majorité, avait suscité de vives tensions au sein des marcheurs.

Les partisans de la proposition de loi, qui est très populaire dans les régions cultivant une forte identité, avaient accusé Jean-Michel Blanquer d’avoir piloté cette saisine controversée. Lequel avait déclaré que le texte de Paul Molac en sortirait « renforcé » après l’examen de la juridiction.

Merci au Télégramme . 
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Le Conseil d’Etat valide la construction d’un grand parc éolien contre l’avis des défenseurs de l’environnement

Le vent de la discorde. Jeudi 15 avril, le Conseil d’Etat a donné le feu vert à l’entreprise Les moulins de Lohan, une filiale du groupe canadien Boralex, pour la construction et l’exploitation d’éoliennes à Lanouée, dans le Morbihan. Un coup de massue pour Anne-Marie Robic, déléguée de la société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF) qui se battait depuis sept ans pour contrer ce projet de parc éolien. « Je n’étais pas prête à ces conclusions. C’est terrible, inacceptable », s’est-elle indignée. Epaulée par des riverains ainsi que par l’association Bretagne vivante, les efforts d’Anne-Marie Robic n’auront pas suffi. Comme le rapporte France 3, c’est un parc de 16 éoliennes mesurant chacune 185 mètres de haut qui s’apprête à s’implanter sur une parcelle de 331 hectares dans cette forêt de Lanouée, située dans la commune des Forges, deuxième massif forestier de Bretagne. Selon le porteur du projet, les éoliennes devraient permettre d’alimenter 50 000 personnes en électricité.

L’industrie plutôt que l’écologie

Pour Anne-Marie Robic, les 66 espèces protégées de la forêt vont devoir fuir leur lieu d’habitation, qui sera selon elle complètement dénaturé. Mais le Conseil d’Etat a fait valoir que les objectifs de la transition énergétique devaient passer avant la protection animale. « La cour administrative d’appel a (…) relevé le caractère fragile de l’approvisionnement électrique de la Bretagne, résultant d’une faible production locale ne couvrant que 8% des besoins de la région », a rapporté le Conseil d’Etat. « Une décision très sévère », selon l’avocat des requérants Sébastien Collet qui a indiqué selon France 3 une « incohérence flagrante » dans la décision de détruire des forêts au nom de la transition écologique. Anne-Marie Robic a quant à elle déploré le fait que le Conseil d’Etat fasse primer l’industrie éolienne, plutôt que la véritable écologie. En 2017, le tribunal administratif de Rennes avait annulé les permis de construire délivrés en 2014, interdisant ainsi d’exploiter la zone. En 2019, après avoir été saisie par Les Moulins de Lohan, la cour administrative de Nantes avait décidé d’annuler la première décision, autorisant ainsi le projet à se concrétiser. Pour contrer cette nouvelle décision, la SPPEF a ainsi porté l’affaire devant le Conseil d’Etat, sans réussir à interdire de nouveau l’implantation du parc éolien.