Coronavirus à Quiberon : dix cas positifs et un bar dans le viseur des autorités
La ville de Quiberon (Morbihan) compte désormais un « cluster » après la découverte de dix cas positifs dans l’entourage d’un premier cas confirmé dimanche 19 juillet 2020. Le port du masque est rendu obligatoire sur deux axes passants de la ville et les tests vont se multiplier.
Coronavirus à Quiberon : dix cas positifs
Quiberon compte désormais un « cluster », ou foyer épidémique, après la découverte de cinq cas positifs en moins d’une semaine. La Ville l’a annoncé jeudi 23 juillet au soir, dans un communiqué publié sur Facebook. Un premier cas avait été confirmé dimanche 19 juillet, puis quatre autres personnes ont été testées positives dans son entourage. Le « patient zéro » travaillait en tant que boulanger saisonnier dans le Super U de la commune. Les quatre nouveaux cas seraient logés dans le même appartement.
Le masque obligatoire sur deux axes fréquentés
La Ville de Quiberon a décidé de rendre le masque obligatoire sur deux axes particulièrement fréquentés en cette période estivale : l’axe Gare SNCF/Gare Maritime et le Boulevard Chanard/Gare maritime.
Ce vendredi 24 juillet, entre 50 et 80 personnes seront testées, parmi lesquels des agents communaux travaillant dans les campings municipaux (le « patient zéro » était hébergé dans un des campings municipaux de la commune) et des employés du Super U. Le drive test PCR, déjà mis en place cette semaine derrière la mairie de Quiberon, sera pérennisé et testera sur ordonnance médicale, les mardis et vendredis.
Le cas contact, quelle définition ? Lire le document de Santé Publique France
Sur le lieu de travail du jeune homme, « il n’y pas de contact à risque car toutes les mesures étaient respectées » a expliqué Claire Muzellec Kabouche, directrice de l’Agence régionale de santé du Morbihan.
Un bar pourrait voir sa fermeture
Un interrogatoire contradictoire a eu lieu entre les gendarmes et le gérant d’un bar » . Ce dernier aurait organisé plusieurs soirées dansantes. Sa fermeture pourrait être annoncée dès aujourd’hui et selon les réponses du gérant, jusqu’à une durée de quatre mois. Si jamais il y avait récidive « une fermeture administrative de six mois » pourrait être prononcée.
Ne pas tomber dans la psychose
.Les navettes vers Belle-Île ne voient pas de modifications ou de suspension. Le pardon de Saint-Anne d’Auray n’est pas non plus menacé. Alors que des rumeurs courent sur des cas à Sauzon, l’Agence régionale de santé a dit ne pas avoir plus d’informations à ce sujet.