Nul ne peut être contre le progrès et nul ne saurait condamner la nécessaire évolution des villes pour s’adapter au confort. L’architecture moderne n’est pas synonyme de laideur et les tours ne sont pas nécessairement synonymes de sacrilège. Mais il y a des limites à tout. Ces limites s’appellent esthétique, patrimoine, respect de l’environnement.
Depuis son arrivée, en 2014, la municipalité se livre à un bétonnage intensif de la ville de Quiberon. Constructions à un rythme effréné et au gré des opportunités foncières sont les marqueurs de la politique municipale de l’habitat, e l’aménagement et de l’urbanisme.
Les choix du maire et de sa majorité sont lourds de conséquence :
- de très nombreux projets immobiliers sans maitriser une telle croissance et l’accompagner en matière d’urbanisme, de réseaux ( assainissement …);
- un rythme d’aménagement inadéquat au regard de la situation des finances de la ville. La suppression de la taxe d’habitation par le gouvernement Macron va grandement atténuer l’apport fiscal, toutefois amorti par les propriétaires de résidences secondaires ( cependant très fortement décriés par certains) ;
- une stratégie urbaine au service de la promotion immobilière.
Qui décide ? un vrai problème de démocratie,
La densification urbaine est un véritable enjeu du développement durable. Les défis écologiques, le non étalement urbain sur les terres agricoles, liés au besoin de logement sont autant de paramètres pour aménager le territoire.
En direct : Quand Quiberon détruit son patrimoine !